fbpx

MATHIS BEHAEGEL

VIDÉASTE & AVENTURIER

Salut, moi c’est Mathis, alias la Tortuga sur les réseaux sociaux.
 
Je suis aventurier et réalisateur de films d’aventures. Je suis notamment à l’origine du film Seul en Islande, disponible sur ma chaîne YouTube, qui est un film documentaire que j’ai réalisé sur ma traversée de l’Islande du Nord au Sud, à pied et en solitaire. Mais aussi du film Seul avec un âne, relatant mon aventure avec Alida, une ânesse, avec qui j’ai traversé les Cévennes sur les pas du célèbre écrivain du 18ème siècle : Robert Louis Stevenson. Et plus récemment, la France à vélo, un film retraçant ma traversée à vélo donc, de la France du Nord à Dunkerque au Sud, jusqu’à Montpellier.
 
Cette année 2021, pour sa deuxième édition, le festival Wonder France Festival m’a choisi pour faire partie de son jury et sélectionner les meilleurs vidéastes d’entre vous. Alors voici quelques conseils.
 
Pour moi, dans un film d’aventure, l’objectif principal est de transmettre le plus fidèlement possible ce que l’on a pu ressentir sur place : l’émerveillement face à un paysage hors du commun, la peur face à une épreuve difficile, l’accélération de son rythme cardiaque et l’adrénaline lors d’un effort physique. Et cela, en travaillant aussi bien l’image, que la bande-son : je ferai donc aussi particulièrement attention au travail de la musique et des effets sonores. En regardant la vidéo j’ai envie de me sentir vivre l’aventure : suer en même temps qu’un sportif, avoir le cœur qui accélère, comme si je marchais, courrais, skiais ou roulait en VTT avec le protagoniste. La musique comme les images utilisées ne doivent pas être laissées au hasard, il faut savoir les mixer et les placer aux bons moments de l’histoire.
 
Et en parlant d’histoire, il faut qu’il y en ait une, même si la vidéo doit durer qu’entre 1minute 30 et 2 minutes. Généralement, partir à l’aventure c’est se rendre d’un point A à un point B, et vivre pleinement ce qui se trouve entre les deux. Il faut donc que le script soit bien travaillé, au point de nous faire voyager à travers la caméra, de la première seconde à la dernière. Qu’il y ait une continuité et un sens.
 
Selon moi, pas besoin d’alourdir une vidéo avec 150 000 transitions. Ces dernières, s’il y en a, ne doivent pas être laissées au hasard. Elles doivent apporter quelque chose au scénario, à la sensation que l’on souhaite transmettre. La vitesse des transitions, mais aussi de la musique, doivent refléter le rythme de votre aventure. Par exemple, pendant ma traversée des Cévennes avec un âne, j’ai choisi de longs plans, sans transition, avec des musiques douces et lentes également, car vous l’imaginez, voyager avec un âne c’est prendre son temps, être patient, tout en admirant les paysages pendant de longues heures.
 
Je vous souhaite donc à toutes et à tous bonne chance pour cette deuxième édition du festival Wonder France Festival. Allez, caméra au poing, prêt ? c’est parti !